J'avais écrit tout un laïus mais l'essentiel s'y noyait dans la quantité et le récit sans intérêt de ma petite vie, alors je recommence en version light.

À l'heure de rendre mon verdict en tant qu'un des juges du concours d'AMV Japan Expo 2007, je suis à la fois hyper agréablement surpris par la qualité des clips et dégoûté de devoir classer à dix places d'écart des AMV quasiment aussi méritants, tellement il y a de bonnes choses.

Assurément, le clip qui se retrouvera vingtième du classement n'aura pas à en rougir.

Quand vous lirez le classement final, ne soyez pas à la place près : tout sera extrêmement serré et je suis persuadé que des plages de cinq à dix places se seront jouées à trois fois rien.

(Pour vous donner une idée… Lors du premier visionnage des clips, j'ai noté pour chacun une appréciation rapide accompagnée d'une évaluation type AB, B, TB… Dans mon classement personnel, sur trente-cinq clips classés, le dernier TB est treizième et le dernier B est vingt-neuvième.)

Voilà, bref, en plus, avoir comme ça une vue d'ensemble de la production d'AMV à un instant donné est extrêmement intéressant. Je commençais à me dire que tout ça était un peu bêtement futile et là, du coup, non, plus du tout. On voit des courants, on identifie des inspirations, on décèle des motivations, des personnalités, on remarque des trouvailles, on se dit que malgré la quantité faramineuse d'AMV réalisés chaque jour, il y a encore un potentiel immense. Le microcosme de l'AMV est extrêmement vivant, complexe, passionnant pour l'art méprisable qu'il est (les gens respectables font de la peinture) et peuplé de créatures sympathiques.

Ça me donnerait presque envie de m'y remettre. Mais sans concourir : j'adore évidemment les clips que j'ai classés premiers. Mais je n'ai aucune envie de faire ça (accessoirement, j'en serais parfaitement incapable).

Zut, on replonge dans le récit sans intérêt de ma petite vie.

Vite. Exit.