Les lampions éternels des jonques intemporelles
Un jour ne brilleront plus
Le chant céleste du réel
Se sera tu
Que seras-tu
Soleil froid
Sans nos sourires brûlant de toi ?
Nos sacrifices et nos brasiers
N'ont pas aidé
Et les sourires d'espèce déchue
Tournés au ciel, blancs comme toi
Loin de ta vue
Et sous la terre et dans le bois
Sous tes rayons mon sourire blanc
Dans les orbites un brin de lierre
Une souris
Au fond du crâne un peu de pluie