Des nouvelles de la nouvelle
Racontars
Je le sais, j'ai promis à un certain nombre de personnes de faire un certain nombre de choses. Aux uns, je dois des textes, aux autres des sites web ou des morceaux de scénario. Ou juste un coup de téléphone. Sans compter tout ce que je me suis promis à moi-même.
Il n'empêche que si l'on reprend les choses dans l'ordre, cela nous ramène au 21 février 2009. Je vous demandais alors de me donner des éléments devant servir d'inspiration à l'écriture d'une nouvelle. J'ai vécu depuis lors avec ça dans un coin de ma tête, complétant le texte à l'occasion.
Ils m'en ont donné, du fil à retordre, vos téléconseiller, Aristochats, dramaturge, John Lennon, cri par une nuit de pleine lune… D'ailleurs, je n'ai pas encore tout utilisé et j'ignore si je le pourrai. Mais j'ai déjà casé au moins un élément de chaque contributeur, souvent plus. Je me sens proche du dénouement, quoique chaque relecture de l'existant apporte son lot de corrections (saloperie de style). L'ensemble est assez hétéroclite et cet aspect de littérature populaire un peu délirante me plaît bien. Je ne sais pas si ça vous plaira mais je me suis fait plaisir à fabriquer un monde mi-futuriste mi-parallèle peuplé de personnages plutôt attachants. C'est aussi la toute première fois que j'arrive à développer une intrigue et à ne pas éprouver de difficultés à écrire à la troisième personne.
Le texte fait actuellement une quarantaine de pages « standard » et pourrait en faire cinquante ou soixante une fois achevé. C'est-à-dire une longueur suffisante pour justifier une publication par épisodes.
J'espère pouvoir sortir le premier avant l'été et poursuivre à un rythme hebdomadaire.
Restez connectés.
(Si ça c'est pas du teasing…)
29 avril 2010
Commentaires
Classe !!!
29 avril 2010
Ouiiiii ! La nouvelle ! La nouvelle !
29 avril 2010
Tu tease bien x)
30 avril 2010
Tiens, t'as du mal avec la 3eme personne, pourquoi?
01 mai 2010
Pas grammaticalement parlant… Mais jusque là, je trouvais la narration plus difficile, le style plus complexe à maîtriser pour restituer les pensées des personnages sans faire de phrases trop alambiquées ou, pire, trop cliché (les pires à mon goût : explication des us et coutumes du monde par un narrateur-encyclopédie et abus du discours indirect libre pour relater systématiquement toutes les pensées des personnages… Ceci dit, ça reste une question de goûts et il y a des auteurs à succès qui utilisent tout ça à fond).
La première personne facilite aussi largement la narration puisque tout est vu au travers des mêmes yeux, donc on ne se pose jamais la question du point de vue ou de sa neutralité (opinion du personnage vs. opinion du narrateur vs. récit neutre et réaliste d'un narrateur effacé). Elle permet aussi d'impliquer le lecteur dans le récit à coup sûr et à peu de frais.
Mais dans l'ensemble, la troisième personne offre largement plus de possibilités. C'est donc logique que ce soit plus compliqué à maîtriser.
01 mai 2010