Depuis douze ans, c'est devenu un rituel, il ne se passe pas un été sans que nous ne réalisions un film avec notre bande d'amis.

Dans notre dernière production, Les Plans échoués de Trévant, le personnage principal mène son enquête seul, chaque scène ou presque étant introduite par le déplacement à pieds du personnage qui, dans le décor sauvage de l'île bretonne où se situe l'action, se dirige vers le théâtre de la prochaine découverte.

Ces déambulations étant volontairement longues afin de restituer le rythme paisible de la campagne et de ménager la progression vers la vérité, il fallait tout faire pour que le spectateur ne tombe pas dans l'ennui, qu'il ne décroche pas. Il fallait un envoûtement.

La première partie de l'envoûtement, c'est la nature. Plans sur les champs caressés par le vent, sur la mer (un lac, en réalité)… Ça calme le regard.

Ensuite, vient l'ambiance sonore. Le vent, la mer, les mouettes… Ça relaxe.

Enfin, il y a la musique. J'avais une idée assez précise de ce que je souhaitais comme ambiance musicale. Des instruments classiques. Quelque chose d'à la fois doux, mélancolique (la nature, la solitude, le mystère…) et rythmé (marche du personnage, progression vers la vérité, dévouement, résolution du mystère). Une mélodie répétitive, lancinante, qui pourrait faire irruption et s'effacer à volonté, à tout moment, sans paraître incongrue ou irrésolue. Et un passage plus majestueux, orchestral, pour la scène finale.

Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, j'ai ouvert mon petit GarageBand et voici le résultat :

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J'ai aussi composé une musique pour illustrer une scène de poursuite dans les bois et quelques autres passages angoissants :

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Vous pouvez aussi télécharger directement les deux morceaux (format AAC/MP4).