C’est le premier coup du tonnerre. C’est la pluie qui se met à frapper le toit.

Ce sont les premiers craquements du feu, quand on est mouillé. C’est le parfum des oignons qu’on vient de poser dans le beurre.

C’est un chapeau de cèpe qui émerge des feuilles mortes. C’est le ciel qui soudain rougeoie.

C’est le sommeil qui vous caresse l’échine juste avant de vous emporter. C’est l’odeur du café qui vous en sort.

C’est, l’été, le soir où l'on respire enfin,

Et l’instant où l’on s’aperçoit, après une absence,

Et ceux, tous ceux où l’on sourit car quelque chose d’agréable s’est mis en marche.