Une autre fin d'été. Les vacances, dernière utopie possible. Grandes vacances de deux mois, pas si lointaines, ou congés de onze jours comme aujourd'hui, ça ne fait pas vraiment de différence. Voyages éméchés passés à refaire sa vie et le monde sur fond de pop-rock révoltée trop propre ou trop faussement sale pour être sincère. Le blabla bloguesque participe de tout cela, d'une certaine manière, surtout tel qu'il est ici, extension de ce qu'il décrit, parcelles écrites sur un faux carnet Moleskine un après-midi pluvieux, trop contextuel pour être sérieux. Juste pour l'ambiance.

Et puis, évidemment, on n'a rien refait réellement, on reprend son petit boulot et son petit quotidien ni triste ni joyeux sans rien y changer, jusqu'à la pop-rock proprette de l'été prochain où à nouveau on rêvera à tout sans toucher à rien.

Notons ici en guise de conclusion optimiste qu'un monde que chacun serait en mesure de refaire serait un immense bordel. Vaut peut-être encore mieux que pas mal se fassent baiser dans l'affaire. Ce qui est aussi un sacré bordel, dans le fond. Inévitable. Tant mieux.

L'entropie augmente peut-être, mais ça change pas grand chose, parce qu'elle est déjà sacrément haute.

Il est minuit deux, joyeux mercredi.