Quand je vois l'affichette dans le métro qui précise l'ordre de priorité pour l'utilisation des sièges, je ne peux jamais m'empêcher d'imaginer la scène où un invalide de guerre prierait un invalide civil de bien vouloir lui céder sa place. Puis de me demander si, de toute l'histoire du métro, elle a déjà eu lieu.

(Pour rappel, comme une étrange variante du chifoumi, l'invalide de guerre est plus fort que l'invalide civil qui éclate la femme enceinte, elle-même foutant sa raclée à la personne accompagnée d'enfants de moins de quatre ans qui envoie valser la personne de 65 ans, laquelle se fait définitivement baiser sur toute la ligne puisqu'il lui faut encore bosser deux ans.)